Le soleil caressant le visage [ PV Mathilde ]

Eärawen marchait d'un pas lent et serein dans le Parc intérieur. Le temps était prometeur, et le ciel serait d'ici une demi-heure débarassé des quelques nuages fins parcourant le ciel, qui lui était plus bleu que jamais.

La jeune fille était vêtue d'un jean et d'une tunique blanche portant de longues et tombantes manches. Ses yeux parcouraient le ciel, les arbres, les fleurs et le oiseaux...Cet endroit était magnifique. Et même sur Terre on aurait put trouver un parc pareil.

Puis le soleil vient illuminer son visage, et elle sourit, comme si une main caressait doucement sa joue. Puis l'adolescente vint s'assoir au pied d'un cerisier où les pouces venaient d'éclorent, laissant aparaître de superbes fleurs blanches et douces. Eärawen en cueilli délicatement une d'elle et la glissa dans ses cheveux.

Peu de temps lors de l'année elle avait pu profiter ainsi du beau temps...A présent, alors qu'elle sortait des temps mornes de l'hiver, elle se sentait déjà comme en été...

Mathilde regardait de la fenêtre de sa chambre le ciel. Le temps était maginifique. Elle décida donc de descendre dans le parc pour en profiter. Elle enfila simplement un pull blanc, à col évasé, qui contrastait avec sa peau mat, puis se dirigea vers le parc. Quand elle fut enfin dehors, une brise légère lui balaya les cheveux. Elle rit. Elle était heureuse de profiteer enfin de ce beau temps, après toutes ces semaines d'hiver. Elle glissa les mains dans les poches de son jeans et avança, d'une démarche élancée. Elle sautillait presque. La chaleur du soleil et le beau temps contribuaient à sa bonne humeur. Elle se mit à tournoyer et à sauter partout, que trop heureuse. Soudain, elle heurta quelqu'un mais le choc ne fut pas trop brutal. Au contraire, elle fut étonnée de la douceur du choc. Elle se retourna pour voir qui elle avait heurté. D'un coup d'oeil rapide, elle analysa la jeune fille qui lui faisait face. Ce n'était certainement pas une élue de la terre. Elle remit les mains dans les poches et questionne d'une voix légère et joyeuse:

Bonjour! Qui ai je l'honneur d'avoir culbuté ainsi?

Sa politesse exgérée étaitt ironique mais Mathilde se demanda si son interlocutrice avec vraiment compris cela. Mais elle s'en fichait. Elle était heureuse et ne voulait pas manquer une occasion pour se faire une nouvelle amie.

Eärawen venait de se lever et gambadait à son gré, le nez en l'air, les yeux sur les nuages. Elle pensait être seule, alors ne faisait pas attention à où elle marchait. La jeune fille ne savait où elle se dirigait, laissant ses pas se faire guider par le vent et le chant des oiseaux. Sa fleur dans les cheveux, elle laissant le soleil caresser sa nuque et son visage, fermant les yeux paisiblement.
Mais soudain, elle fut bousculée, mais le choc ne fut pas très violent. En revanche, cela suffit pour qu'elle ouvre soudainement les yeux. Une fille un peu plus jeune qui avait les mains dans les poches, la regardait, avant de lui adresser la parole. Son ironie fit sourire l'adolescente, avant qu'elle ne lui réponde:

...Eärawen, Eärawen Kayiro. Et puis-je connaître l'identité de celle qui m'a ainsi culbutée? ^^

La situation était comique, mais cela amusait Eärawen, et celle-ci attendit que la fille en face d'elle lui réponde.

Mathilde rigola légèrement et répondit sur le même ton:

Vous avez le grand et véritable honneur d'avoir culbutée la grande et belle Mathilde!

Un sourire éclaira son visage et un éclat malicieux s'alluma dans ses yeux bleus. Elle regarda le ciel, toujours en souriant puis fit remarquer:

Quel beau temps! Tu ne trouves pas?

Sa bonne humeur donnait à Mathilde une politesse qu'elle n'avait que rarement et s'excusa d'avoir tutoyé Eärawen:

Enfin, si on peut se tutoyer!

Elle planta son regard malin dans celui d'Eärawen. Puis elle décida de questionner:

Et tu maîtrise quoi? Moi c'est la Terre!

Elle était très fière de son élément et un sourire légèrement tieinté de vanité se dessina sur son visage mat.

Eärawen qui était un peu dans ses pensées lourdes, se sentit soudain légère devant le dynamisme de la jeune fille. Elle éclata de rire, puis murmura " Enchantée ", avant que Mathilde ne reprenne la parole. Tout à fait de son avis, Eärawen s'empressa de lui répondre:

Oui...Un temps radieux...

Puis après une petite pause, continua:

Oui oui, je préfère qu'on se tutoie! ^^

Eärawen leva la tête vers le ciel dégagé et ensoleillé, puis Mathilde enchaîna une question à laquelle elle répondit :

Moi je maîtrise la Lumière!

Les pupilles de Mathilde se dilatèrent légèrement et elle s'exclama:

Waaaaah! Lumière! C'est la deuxième fois que j'en rencontre une!

Elle attrapa la main d'Eärawen et l'agita en murmurant:

Enchantée, vraiment enchantée.

Puis elle relacha sa prise et sourit. Puis elle demanda:

Et ça fait longtemps que tu es ici? Moi oui, assez longtemps, mais je ne t'avais jamais vu jusque là.

Un grand sourire malicieux illuminait toujours son visage. Elle attendait la réponse de sa nouvelle amie.

Eärawen fut amusée par la vivacité de Mathilde. Un peu secouée, elle lui serra la main d'abord mollement, mais, se rendant compte qu'elle devait avoir l'air un peu ridicule, alors se reprit et d'un ton plus serieux, murmura: " Enchantée... " Avant de la déviseager discrètement d'un air curieux et amussé. Elle fut flattée que Mathilde soit heureuse de rencontrer une Elue de la Lumière. Puis, sur un ton posé, Mathilde l'interrogea, et Eärawen s'empressa de lui répondre:

Non non ça fait peu de temps que je suis ici...

Elle eut une pause de reflexion, puis releva les yeux vers elle:

Tu dois te douter que je suis un peu secouée, avec la quète qui arrive quelques jours après mon arrivée! ^^

Mathilde posa comiquement un doigt sur sa bouche. Elle avait tout fait, elle, pour ne plus penser à la quête. Elle dit, d'une voix toujours aussi vive:

En fait, je ne m'en doutait pas mais maintenant je le sais!

Un grand sourire malin éclaira son visage. Mais quelques secondes plus tard, elle dit d'une voix plus triste:

Mais tu devrais profité de ces jours de soleil sans soucis plutôt que de penser à cette foutue quête.

Elle baissa la tête tandis que des mèches de ses cheveux retombait comme un rideau, masquant son visage.

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