Le sable... une longue histoire

Yeros épaulé par Enpia arriva à l'infirmerie avec beaucoup de mal. Il avait affreusement mal au ventre, et arrivait à peine à respirer. Il poussa la porte, et reçu la lumière de la salle en plein visage. C'était un beau jour, certes, mais pas pour lui. Il jeta un bref coup d'oeil à la salle, apperçu le lit pour l'osculation et alla s'y asseoir en marchant lentement.

_ Je sais même pas... comment je vais me soigner...

Il regarda autour de lui : les placards et étagères ne manquaient pas de médicaments aux noms des plus incompréhensible qu'il puisse exister. Il cherchait des yeux un quelconque manuel qui pourrait lui dire que faire.

Yeros se décala pour qu'Enpia puisse s'allonger, celà lui paraissait étrange : il n'avait jamais vu de médecin qui ne s'occupait pas de son patient... Mais aucune des deux personnes présentes dans l'infirmerie n'avait passé son diplome en médecine...
Il continuait d'observer la salle de gauche à droite. Il ne parvenait pas à trouver ce qu'il cherchait. Puis il se remit à penser à la discution qu'ils avaient eue à la bibliothèque, et à la borne informatique.

Si il y avait une borne informatique à la bibliothèque, alors pourquoi n'y en avait-il pas dans l'infirmerie ? Il cherchait cette borne à présent, et la trouva cachée sous une pile de médicaments dans un coin de la salle.
Il s'en approcha et la débarassa de ce qui la recouvrait.

_ Comment tu définirais ce que... ce que je suis en train de...contracter ?

Il entra dans les données et chercha ce qui était relié au sable. Mais il savait déjà qu'il ne trouverait pas avant très longtemps...

Le premier réflexe d'Enpia fut de lui dire de se taire, de la laisser se reposer en paix. Mais elle se résigna, non sans rouspéter, et se leva pour se placer à côté de Yeros. Elle réfléchit un long, long moment, à la meilleure solution, pour enfin arriver à ce qu'elle pensait être une idée magnifique (comme chacune de ses idées, bien sûr).

-Je sais ! Tu n'as qu'à manger des choux de Bruxelles, c'est tellement dégueulasse que tu vomiras tout le sable, et voilà, ça iré mieux !

Son visage s'était illuminé, tellement elle était satisfaite de son idée abracadabrantesquement géniale.

Tout ce que Yeros avait accumulé en savoirs sur les sciences en général, physique, technique, chimie, mathématiques[...] s'était évaporé en quelques secondes. Ce qu'il venait d'entendre avait eu pour effet comme si il s'était reçu une tonne de sable sur la tête... Il regarda Enpia comme si il regardait un singe qui cherchait à s'abriter sous un arbre par une nuit d'orage. Les yeux plissés, l'air de penser qu'en fait, au fond, ce n'était pas si bête.
Les choux de Bruxelles étaient réélement infects à manger, et il ne connaissait personne qui aimait, ou se vantait d'en avoir manger plusieurs jours d'affillée...
Mais... Yeros préférait garder pour lui qu'Enpia avait eu raison, ne serait-ce qu'une fois dans sa vie. Même si ce n'était pas la première fois.

_ Je préfère voir si les choux de Bruxelles n'ont pas des propriétés dangereuses... comme prolifération des sels minéraux, ou... enfin bref...


Il se remit à regarder l'écran de la borne éléctronique. Il tappa "choux de Bruxelles" et la recherche se lança. Il pensa un instant que si personne n'aomait les choux de Bruxelles, alors pourquoi y en aurait-il à Tara ?

Yeros détourna son regard de la machine vers Enpia. Elle cherchait vraiment à se faire mal, ou du moins, elle le faisait sans le savoir. Il aimait les duels, et encore plus quand c'était lui qui en était l'un des deux participants. Il était donc dangereux de le provoquer, joueur comme il était...

_ Beaucoup de choses sont étonnantes chez moi, mais je ne me dégonfle jamais...

Son mal de ventre le reprit, et il avait une nausée tellement forte qu'il n'arrivait plus à tenir debout.

_ Pour preuve : le mal de ventre qui nous a conduit ici... j'aurais très bien pu m'arrêter de man...


Il se mit à courir vers le lavabo et y lâcha beaucoup de ce qu'il avait dans le ventre.